« Ce que j’aime le plus dans la Compagnie de Jésus et ce qui m’a le plus nourri dans ma vie jésuite depuis mon entrée, c’est l’expérience de la communauté et les profondes amitiés que j’entretiens avec mes frères jésuites. À mon arrivée, j’étais habité par un profond désir de faire du ministère et je n’imaginais pas la joie que m’apporterait la vie en communauté. »
Il sera vicaire à la paroisse Saint Raphael the Archangel de Raleigh (Caroline du Nord).
Baccalauréat en service extérieur, Georgetown University ; maîtrise en philosophie, Saint Louis University ; maîtrise en théologie pastorale et licence en théologie, Boston College Clough School of Theology and Ministry.
Ce que j'aime le plus dans la Compagnie de Jésus et ce qui m'a le plus nourri dans ma vie jésuite depuis mon entrée, c'est l'expérience de la communauté et les profondes amitiés que j'entretiens avec mes frères jésuites. À mon arrivée, j’étais habité par un profond désir de faire du ministère et je n'imaginais pas la joie que m’apporterait la vie en communauté. Une plaisanterie ou une bonne conversation viennent constamment éclairer ma journée. J’ai fait la même expérience dans d’autres communautés et en rencontrant d’autres jésuites.
Quand nous disons que nous sommes frères, ce n’est pas qu’un mot : c’est quelque chose que nous vivons pleinement. Nous célébrons sincèrement les réussites des autres, nous nous réjouissons de leur bonté et nous nous soutenons mutuellement dans les moments difficiles. La joie de ma vie jésuite tient à beaucoup plus que ce que peut donner telle ou telle expérience apostolique ou missionnaire : elle naît de la fraternité et de la vie de famille que nous vivons ensemble en mission.
L'une des expériences les plus enrichissantes de ma formation a été de passer un an comme bénévole à la frontière américano-mexicaine dans le cadre de l’Initiative frontalière Kino. Ce fut une année extrêmement difficile, car nous nous efforcions de répondre aux besoins des migrants : tous les jours, je servais de la nourriture, distribuais des vêtements, menais des entretiens d'admission, donnais des cours aux enfants de notre refuge, ou alors je discutais avec les gens. Mais avant tout, ce qu’il m’a été donné de vivre là, c’est un accompagnement profond : je me suis attaché à des personnes qui, comme tout le monde, aspirent à un avenir meilleur pour elles-mêmes et leurs familles. Je me souviens d'un prêtre qui m'a dit un jour : « C’est le peuple de Dieu qui va t’appeler au ministère. » C'est ce que j'ai vécu à Kino.
